Suite à une courte maladie, le Président du Conseil Constitutionnel, Cheikh Tidiane Diakhaté, a tiré sa révérence avant-hier, jeudi 15 janvier, à l’hôpital Principal de Dakar. Le haut magistrat qui traîne une réputation de «juge politique» pour avoir géré depuis près de 20 ans des affaires du genre, a assurément été un magistrat des dossiers brûlants et des circonstances extraordinaires. En attestent les affaires qu’il a eu à gérer, notamment le dossier Me Babacar Sèye en 1993, l’affaire dite des chantiers de Thiès en 2004, voire la candidature contestée du Président Me Abdoulaye Wade en 2012, pour ne citer que cela.  

Prévu le jeudi 15 Janvier 2015, devant le Tribunal Correctionnel de Dakar, le procès en diffamation intenté contre l'administrateur général et Directeur de publication de Leral.net, Mamadou L. Diédhiou, a été finalement renvoyé au 5 février prochain. L'avocat d'Abdoulaye Sylla, plaignant dans cette affaire, a ainsi sollicité du Tribunal un second renvoi pour le même motif, la consignation.

Non, Monsieur le Président de la République, le Sénégal n’est pas Charlie. Ses citoyens, constitués en grande majorité de musulmans, ne sauraient être des charlots au point de marcher avec des porteurs de pancartes dont les caricatures insultent le Prophète de l’Islam (Psl). En vous déplaçant jusqu’à Paris pour condamner ceux qui ont réagi violemment à ces blasphèmes et soutenir ceux qui ont blasphémé, vous avez aussi commis le même péché. Et vous vous êtes auto exclu de l’Islam. 

La participation du président Macky Sall à la marche républicaine, dimanche dernier à Paris, continue de soulever des vagues d’indignation. Abdou Mbow, coordonnateur de la Convergence des jeunes républicains (Cojer) explique le voyage de son mentor au pays de Marianne.

« Le président de la République qui est musulman, membre éminent d’un pays membre de l’Oci s’est rendu à Paris, pas pour soutenir Charlie Hebdo qui a fait des caricatures qui heurtent la conscience de tout musulman », clarifie d’emblée M. Mbow sur Sud Fm. 

Vous êtes nombreux à avoir constaté que depuis hier nuit, Seneweb était inaccessible. Cela était du à une panne technique, indépendante de notre volonté. Dieu merci, tout est rentré dans l’ordre. Nos équipes techniques travaillent d’arrache-pied pour que pareils désagréments ne se reproduisent. Nous présentons nos plates excuses aux internautes et aux annonceurs
 

Pour l’opinion internationale, au Nord et même désormais au Sud, l’image de l’Islam ce sont les tours de New York fendues par des avions fous, ce sont les hordes de Boko Haram qui détruisent tout sur leur passage, prennent en otage ou massacrent des femmes et des enfants, c’est la Somalie réduite à l’état de ruines, c’est Al Qaida,Dash , Aqmi, des sigles qui évoquent la barbarie et les crimes organisés, ce sont des loups solitaires qui sortent du néant et sèment la douleur et la haine…

La bourde résonne encore entre les murs du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur. Il y a de cela quelques jours, la presse révélait que deux Sénégalais étaient détenus par les autorités gambiennes dans le cadre de l’enquête faisant suite au putsch raté contre Yaya Jammeh. 
Sorti on ne sait nulle part, le Directeur des Sénégalais de l’Extérieur, Sory Kaba, fait une sortie pour dire que Dodo Touré n’est pas Sénégalais. Une déclaration fausse et du reste très grave révèle Libération.. À la vérité, Dodo Touré est un Sénégalais, né à Rufisque, qui a aussi acquis la nationalité gambienne pour éviter certaines tracasseries. Le chef de la diplomatie sénégalaise Mankeur Ndiaye avait informé le chef de l’Etat et, au vu de la sensibilité de l’affaire, les autorités sénégalaises, qui ont formellement condamné l’attentat raté, avaient décidé de ne pas s’exprimer publiquement sur cette question. 

Comité pour le respect des libertés et des droits de l'homme en Tunisie

  Tunisie

Comité versez le Respect des Libertés et des Droits de l'Homme en Tunisie

Le Comité pour le Respect des Droits de l'Homme et Liber8ties en Tunisie

Membre du Réseau Euro-méditerranéen des Droits de l'Homme

21ter rue Voltaire - FR-75011 PARIS - Tél / Fax:  1233 a.m .. (0) 1.43.72.97.34

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Le terrorisme étau Toutes les religions et les Nationalités

Hommage à YOAV Hattab jeune tunisien de confession juive victime du terrorisme

Solidarité avec "Charlie Hebdo"

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Des événements gravissimes ont secoué la France – à Paris et en Île de France -  survenus dans la matinée du 7 janvier 2015, à la suite de l’attaque terroriste contre le siège de l'hebdomadaire satirique "Charlie Hebdo". Le bilan est consternant : douze personnes assassinées – parmi lesquelles les dessinateurs et journalistes emblématiques du journal, des employés, des policiers – et de nombreux blessés, dont certains se trouvent dans un état grave. L'épilogue de cet attentat a eu lieu les deux jours qui suivent, avec cinq autres victimes – une policière à Montrouge, quatre otages au Supermarché Casher de Vincennes – et la mort des trois terroristes auteurs de cette tragédie.

La France a vécu soixante-douze heures poignantes entre le 7 et le 9 janvier avec le massacre au siège de Charlie Hebdo et ses conséquences dramatiques du  jeudi et, surtout, vendredi : aux douze premières pertes de mercredi se sont en effet ajoutés les morts de jeudi (une femme policier), mais, suprême douleur, ceux de vendredi avec lesotages liquidés en même temps que des terroristes dispersés sur le pourtour du bassin parisien (5 morts dans la prise d’otages du supermarché dont le preneur d’otages Amedy Coulibaly,  allié desfrères Kouachi, auteurs du massacre qui a soulevé l’humanité entière contre cette caricature de la vie basée sur une compréhension erronée de la religion).

Ce jeudi, le Président de la République a reçu Thierno Lo et ses militants au Palais. Cette rencontre est la suite logique de la dernière qui a eu lieu au « terou bi ».

C’est ainsi que l’APD et le Président de la République ont été parfaitement en phase pour une paix sociale et la stabilité, dans cette ordre d’idée l’APD a fortement décrié le principe du « ôtes-toi que je m’y mette » qui n’est que le primat de l’intérêt personnel sur l’intérêt général. L’APD a toujours apporté sa contribution pour la réussite des actions du président et la paix sociale : en atteste les différentes interventions faites en faveur des populations. C’est ainsi que le Président de la République a invité l’APD à rejoindre BBY tout en félicitant son eternel ami Thierno Lo pour le travail abattu. 

Le chef de l’Etat serait-il en train de redistribuer les cartes ou du moins de redéployer ses forces dans l’administration territoriale, à quelque  deux années de la présidentielle de 2017 ? La question ne semble guère hors actualité, compte tenu du grand chamboulement ayant touché le commandement territorial, lors du Conseil des ministres d’avant-hier. De Dakar à Saint-Louis, en passant par Thiès, Kaolack, Tamba, Sédhiou et autre région, les gouverneurs et préfets ont été au centre d’une valse remodelant complètement la figure du leadership de ces niveaux de l’administration locale.  

Vendredi 19 décembre 2014, Inès Ben Othman, cinéaste tunisienne, venu déposer plainte dans un poste de police du quartier Ennasr de Tunis a été promptement arrêté et accusée d’atteinte à fonctionnaire. Ses avocats affirment qu’elle a été molestée lors de son arrestation. Le tribunal cantonal de l’Ariana a refusé, la demande déposée par les avocats, le 31 décembre demandant sa remise en liberté.

Si le coup d'Etat avait réussi, parlerait - on de "génocide" ou de « règlements de compte massif » en Gambie? L'hypocrisie est la chose la mieux partagée en Afrique, et elle est l'arme fatale contre nos peuples, de tous ceux qui se nourrissent de la main de ceux qui les maintiennent sous la domination et dans la misère. Comment réhabiliter le peuple africain sans en découdre avec ses fils/filles qui ont vendu leur âme? C'est Jammeh, son pouvoir et la stabilité du peuple gambien qui sont agressés par les apprentis putschistes! Condamner Jammeh et prôner la clémence de Bissau vis à vis de ces derniers, c'est prendre partie pour ceux qui veulent accéder au pouvoir de manière non constitutionnelle, et défendre leur impunité.